Couverture du Festival de Néoules 2019

On se devait de revenir sur notre première incursion au sein d’un festival de musique, en tant que photographe et vidéaste !
Ce souhait de couvrir un festival s’est fait ressentir après avoir fait le live des Freddys pendant la fête de la musique, à Néoules. Ce clip, en condition réelle, m’a permis de capter une certaine énergie qui m’a bien plu et le clip en témoigne.
Malgré les difficultés et le côté one shot de la prise d’une musique en live, on a réitéré l’expérience une semaine plus tard pour les Wayners, qui ont joué leur set à Ramatuelle. Schéma identique, scène et style différent.
Sur Néoules, le vrai objectif était d’offrir une aftermovie, ou un film rétrospectif en français, de qualité pour un festival dont la couverture n’était pas optimale en vidéo, après avoir étudié de plus près ce qui s’était fait les années précédentes. Et après le feu vert du président, Corentin Triv, il ne fallait plus qu’espérer qu’on arrive à sortir les images que l’on voulait. Laully à la photo et moi à la vidéo, on a fait les ninjas de l’image sur les 3 jours du festival…

Ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre on y est allé préparé à toute éventualité afin de ne pas être surpris, d’ailleurs c’est une attitude qu’on a tendance à adopter constamment car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Et c’est ce qui est sympa quand il y a de belles surprises ou des belles images à l’arrivée.
Au final, sur place, bonne ambiance, lieu sympa, bénévoles au top et belles lumières. Le manque d’accès réservé pour les photos/vidéos devant les scènes a été un des seuls points noirs du festival de notre côté, car obligé de se frayer un chemin dans la foule et en fonction du public, ça pouvait être compliqué de bosser dans des conditions optimales. On notera aussi des restrictions en terme d’images sur un ou deux artistes, dommage.

Forcément j’ai beaucoup filmé le 1er jour, un peu moins le 2ème et encore moins le 3ème, en étant de plus en précis dans les plans que j’ai pris car je commençais à percevoir la vue d’ensemble et ce qu’il pouvait potentiellement me manquer. En tout, j’ai filmé un peu moins de 3h de rushs, tout à la main levée (merci le capteur stabilisé), avec mon Sony A7S2, en utilisant principalement deux objectifs, le Sigma 50mm f1.4 ART et le Canon 135mm F2 L, véritable tuerie en téléobjectif, le tout couplé avec un filtre ND de qualité sur les parties de jour afin de pouvoir exposer correctement le SLOG2, puis j’ai basculé en Cine4 pour les parties nocturnes. Ce petit setup fait véritablement des miracles.

Avant la phase de montage qui n’a pas durée plus de 2 jours, j’ai mes idées en tête mais afin de voir ce qu’il se fait sur d’autres festivals, potentiellement prendre de l’inspiration et faire les choses à ma sauce, comme d’habitude j’aime bien faire une veille.
Ayant des goûts musicaux qui se sont particulièrement développés plus jeune sur du hard rock voir métal à mes heures perdues, cette vidéo m’a particulièrement plu :
Qualité d’image, montage, effets, rien à dire, il y a du niveau. Il faut également dire que les moyens mis en oeuvre (drone, caméra RED, steadycam) se voient à l’image.
Autre exemple :
Ne parlons même pas de celle-ci, véritable production hollywoodienne avec plus d’une quinzaine de personnes affiliées juste aux images, sans compter les assistants, les plans en hélico, drones et un show démentiel, filmé à la RED là encore. Le budget pour arriver à sortir un film comme ça doit être relativement élevé (doux euphémisme).
Bon, retour à la réalité, on se sent forcément petit face à de telles prods et de tels événements mais qu’à cela ne tienne, prochain objectif : essayer de sortir quelque chose d’aussi propre et qualitatif visuellement parlant avec mes petites mains, et j’ai déjà quelques pistes d’évolution pour y arriver, surtout matériel…



Le montage n’a pas été particulièrement difficile à réaliser après sélection des musiques. Le choix de Deluxe s’est fait naturellement car avec un tel son je pouvais arriver à inclure tous les artistes uniformément, surtout que le moment du break en milieu de vidéo pouvait être amené naturellement avec ce morceau. De ce fait et pour donner une cohérence à l’ensemble, Supachill entame la vidéo et relaie Deluxe sur le break, ce qui m’a permis de placer des gros plans au ralenti que j’aurai pu difficilement inclure dans un montage plus dynamique.
A la base je voulais utiliser une musique de Slim Paul, mais trop connoté “rock”, pour un festival qui à la base a la réputation d’être un festival très porté sur le reggae.
En attendant, je suis plutôt satisfait du résultat final, qui reste fidèle à l’image d’un festival qui tend à proposer des artistes de qualité sur toute la programmation, avec un côté très proche du public, bon enfant, ouvert et accessible à tous. Peut-être à l’année prochaine pour les 30 ans du festival ?
Photos : Laurellene – The Birdies


